Note du fondateur du blog, Ruet Adrien, praticien naturopathe formé à l'ISUPNAT (fena) et formateur en école de naturopathie : L'article qui suit a été écrit par Ariane qui développe son expérience de terrain face aux préconisations alimentaires essentiellement proposées par Arnold Ehret et d'autres hygiénistes au siècle dernier. Nous sommes vraiment dans un des grands courants hygiénistes moderne. Le style de "régime" développé plus bas et la manière de l'appréhender peuvent être sujet à caution scientifique. Cependant, le régime sans mucus, à mon sens inadapté à la santé humaine sur de longues périodes, peut être très intéressant dans le cadre d'une cure d'élimination. Les citations font état des connaissance scientifiques de l'auteur Ehret du début du 20e siècle et les nutritionnistes auront beaucoup à y redire. Néanmoins, cet article est une très belle synthèse des recherches sur Ehret !!!
Devant les enjeux contradictoires dans les domaines de la science et de la médecine, qui enterrent les symptômes en nombre croissant sans en comprendre les causes, nous sommes invités à devenir les spécialistes de notre guérison. L’alimentation "sans mucus" proposée par Arnold Ehret, un pionnier mort il y a près d’un siècle, n’est pas une propagande alimentaire de plus mais un traitement à long terme de régénération continue qui remet en circulation et élimine des déchets métaboliques vieux de plusieurs décennies. Les principes défendus par Walter Last seront aussi abordés.
De nos jours, nous faisons face à une dégénérescence sans précédent de nos organismes, jamais connue par nos ancêtres, issue des pollutions humaines : alimentation très éloignée des principes naturels, produits transformés, air pollué, pesticides, etc, sans compter tous les facteurs dérégulateurs de nos fonctions vitales humaines et de nos systèmes nerveux et hormonal.
L'alimentation sans mucus
L’alimentation sans mucus est une hygiène de vie globale qui permet de dissoudre les déchets métaboliques encroûtés dans l’organisme, les éliminer de manière contrôlée, comprendre les processus d’élimination dans le corps, la fonction première des organes et constater l’étendue des dégâts cachés à l’intérieur du corps. La détoxification est un art et chaque cas est unique.
Un régime de retour aux sources
Le régime sans mucus englobe tous les fruits crus, cuits et séchés, les légumes sans amidon (principalement à feuilles vertes, d’une consistance légère), les aromates du jardin, les graines germées, les algues ainsi que les fruits-légumes (tomates, courgettes, concombres, aubergines et poivrons).
Arnold Ehret écrit :
“la substance capitale pour le sang humain est la forme la plus développée d’hydrate de carbone, le sucre contenu dans presque tous les fruits mûrs et en moindre mesure dans les légumes.”
Selon lui, les nouveaux tissus sont principalement constitués à partir des sucres simples des fruits et pas des protéines ou graisses métabolisées :
“les protéines sont constituées à travers la métamorphose d’autres substances alimentaires. Est-il nécessaire qu’une vache boive du lait pour en produire ? Les vaches arrivent à construire de la chair, des tissus, des os, des poils, du lait, de l’énergie, de la chaleur exclusivement à partir d’herbe. Quant au lait maternel, il ne comporte pas plus de 2,5 à 3% de protéines.”
Un pionnier avant l’heure
Né en 1866 en Allemagne, Arnold Ehret est un pionnier oublié et méconnu en matière de détoxification cellulaire. A 31 ans, on le déclara atteint d’une maladie inflammatoire incurable des reins, la maladie de Bright. Caractère bien trempé, il partit en quête des méthodes de guérison à la pointe de son époque, de sanatorium en sanatorium en Europe. Il se pencha sur les recherches de ses différents contemporains et combina plusieurs techniques pour créer son approche d’hygiène vitale. Il se lança dans de longs jeûnes (21 à 49 jours) et des lavements du côlon et renonça à la consommation de viande, d’œuf, de lait, de céréales, de légumineuses, de patates, de riz et de matières grasses. Il vit son état de santé s’améliorer. Contrairement à la plupart de ses contemporains, il ne pensait pas que le corps dépendait de la nourriture pour y trouver de l’énergie, ni que l’on vivait sur ses réserves de chair durant un jeûne :
“le corps humain n’expulse, ne brûle ou n’use aucune cellule saine“.
Cependant, le jeûne associé à un régime à majorité frugivore vont souvent révéler des faiblesses de l’organisme et les faire remonter à la surface. Grâce à ses expérimentations avec essais et erreurs et son sens de l’observation des malades autour de lui, Ehret se guérit et atteignit un stade de vitalité supérieure. Plus tard, c’est dans 2 sanatoriums européens, où des milliers de patients considérés incurables vinrent apprendre à se soigner, lors de conférences et à travers ses rapports et écrits qu’il popularisa son approche holistique de guérison du régime sans mucus.
La constipation moderne
Pour lui, toutes les maladies, quelle que soit leur appellation médicale, résultent de constipations locales, d’obstructions du système tissulaire humain, liées à un surplus de mucus dans cette région : “toutes les maladies sont en fait de la constipation. Les maladies consistent en une masse inconnue, pourrie et fermentée de matières dans le corps humain, vieilles de décennies et tout particulièrement située dans les intestins et le côlon. Ce que la science médicale nomme “bonne santé” est en fait une condition pathologique. Le miracle c’est que nous vivons en dépit de nos excès et de nos mauvais choix alimentaires. Les parois internes des intestins sont encrassées par de vieilles fèces durcies et ressemblent à l’intérieur d’un tuyau de poêle sale. L’homme moyen que l’on dit en bonne santé transporte continuellement avec lui depuis son enfance plusieurs kilos de fèces qu’il n’a jamais éliminés. Les points d’accumulation sont souvent la langue, l’estomac et en tout premier lieu, le système digestif dans son ensemble. L’alimentation du monde civilisé n’est jamais entièrement digérée et les déchets qui en résultent jamais totalement éliminés. Quant aux médicaments, ils ne sont jamais éliminés comme le sont les déchets alimentaires. Les obstructions sont la cause de mortalité de toute l’humanité dans la civilisation occidentale. Nous ne sommes qu’une pâle copie de l’homme originel à cause de notre dégénérescence.”
Sa représentation de la digestion n’est guère glorieuse : “La poche de l’estomac est déformée et effondrée, ce qui désorganise et interfère avec le fonctionnement correct des autres organes. Ses glandes et les pores de ses parois sont totalement bouchés et son élasticité, tout comme celle des intestins et sa fonction vitale sont presque paralysées. L’abdomen devient un sac anormalement étiré plein d’organes graisseux, aqueux et disloqués dans lesquels glisse la moitié , voire plus, des aliments pourris de la civilisation, fermentant de plus en plus. Voilà ce qu’on nomme la digestion.”
Sans merci par rapport à l’homme moderne, Arnold Ehret aborde également les globules blancs sous un angle interpellant : “L’homme blanc est dénaturé, malade, pathologique. Sa peau manque de pigments à cause d’un déficit en sels minéraux colorants. Pas étonnant qu’il soit blanchâtre, pâle et anémié. Lorsque mes amis et moi allâmes prendre un bain d’air public après avoir suivi durant plusieurs mois un régime sans mucus accompagné de cures de soleil, les gens nous prirent pour des Indiens et pensèrent que nous étions d’une autre race. Cela était sans aucun doute dû à la grande quantité de globules rouges dans notre sang et l’absence remarquable de globules blancs. Les globules blancs sont-ils des cellules vivantes indispensables dans la protection et le maintien de la vie, la destruction des germes responsables des maladies et l’immunisation du corps, contre la fièvre, infections ? Ou sont-ils le contraire, des déchets, substances alimentaires décomposées, non digérées et inutilisables, du mucus ou des pathogènes ?”
Mais, qu’est-ce que le mucus finalement ?
C’est un fluide à la consistance visqueuse et collante qui ne se dissout pas à l’intérieur d’autres fluides ou tissus. Il est généré selon des contextes particuliers et il a un rôle de défense contre les toxines ou intrus dans l’organisme, il emprisonne également les agents pathogènes extérieurs. Il s’agglutine particulièrement au niveau des sinus, des poumons, de la gorge, autour des glandes muqueuses. Chaque aliment qui produit du mucus lorsqu’il se décompose produit également des acides. Une réelle guérison demande la libération et le nettoyage des couches de densité accumulées depuis la conception.
Propriétés recherchées dans l’alimentation
Dans sa manière de diagnostiquer, Arnold Ehret prenait en compte le niveau "d’encombrement" dans le système, la présence de poison, la quantité de médicaments présents, l’état de décomposition des organes et la vitalité générale. Au début du processus, la valeur nutritionnelle potentielle des aliments n’est pas au premier plan, on s’intéresse plutôt à leurs propriétés de dissolution et d’élimination. Quelle quantité de matières pathogènes produisent-ils dans le corps ? Quelle trace laissent-ils ? Quels sont leurs propriétés de dissolution, d’élimination et de guérison ? Pour Ehret, les viandes sont toutes dans un état de décomposition. Toutes les matières grasses forment des acides (même celles d’origine végétale) et ne sont pas utilisées par le corps (aucun animal ne consomme de matière grasse). Les oeufs non seulement renferment trop de protéines mais leurs propriétés gluantes sont très marquées, ils sont très constipant (les oeufs durs sont moins néfastes car la cuisson a éliminé leur aspect collant). Les fromages sont hautement acides et formateurs de mucus. Le riz est l’un des plus grands formateurs de mucus, il fait une excellente colle. Les condiments sont beaucoup moins néfastes que les aliments formateurs de mucus. Le sel de table, que l’on qualifie souvent de poison, dissout très bien le mucus : “l’omnivore moyen habitué aux féculents ne pourrait pas supporter son régime sans sel. Avec un régime sans mucus les besoins et envies de sel seront éliminés automatiquement et avec eux la soif non naturelle”. Pour corroborer ses recherches, Arnold Ehret se pencha sur le tableau de Berg reprenant un indice chiffré pour classer les aliments formateurs d’acides (le jambon fumé étant le moins formateur d’acides avec un indice de 6,95, fruits de mer 19,52, jaune d’oeuf 51, châtaignes 9) et les neutralisateurs d’acides (huîtres 10,25, radis noir avec peau 39, épinards 28, tomates et concombres 13, figues 27, raisins secs 15, olives 30 et feuilles de thé 53). Voilà pourquoi si l’on presse un citron sur du poisson ou si on mange une bonne portion de légumes neutralisateurs d’acides en même temps que des aliments acidogènes, l’effet négatif de ces derniers est partiellement atténué.
Parmi toutes les méthodes qui transforment les aliments sains en poisons, on compte le sulfurage des fruits séchés à l’aide de benzoate de sodium ou d’acide salicylique (tous deux de puissants poisons) afin d’empêcher la fermentation des aliments en conserve. La méthode la plus dangereuse est d’utiliser les vapeurs d’acide sulfurique. D’autre part, durant la détoxification, la présence de poisons, acide urique ou phosphate peut faire apparaître des résultats alarmants dans les urines. Il existe un danger quand les poisons (notamment le cyanure de potassium) sont dissous trop rapidement et entre dans la circulation d’où l’importance de contrôler la détoxification par pallier. D’autre part, Ehret nous invite à revoir nos habitudes de table, et nous invite à revenir à moins de diversité au sein d’un même repas. Aucun animal ne mélange plusieurs types d’aliments dans un même repas ou ne boit entre 2 bouchées. L’animal malade s’abstient de manger. L’homme, lui, craint de dépérir alors qu’il n’est plus capable d’assimiler ce qu’il ingurgite. L’idée que l’énergie puisse circuler en nous sans nourriture ébranle les convictions profondes.
Le régime de transition
Chacun peut commencer là où il en est grâce au régime dit de transition, qui inclut des aliments intermédiaires dont la formation de mucus est modérée : certaines céréales (millet, quinoa, épeautre), patates douces, légumes à fécule, fruits secs, avocats, légumineuses, etc. Très riches en protéines et en matière grasse, les noix ne devraient être consommées qu’en hiver et avec modération. La période de transition veille au changement progressif et contrôlé tendant vers une alimentation non formatrice de mucus. Cette période d’adaptation est non négligeable et permet d’évoluer progressivement : une détoxification trop importante peut entrainer des symptômes inconfortables, via la toxémie qui est remise en circulation dans le sang (provoquant également des envies alimentaires irrésistibles). D’autre part, bien souvent, nos organes d’élimination sont ralentis et ne remplissent plus leurs fonctions originelles. Enfin, de tels changements dans l’alimentation font remonter à la surface une montagne d’émotions enfouies qu’il faut vivre et intégrer petit à petit. Il m’a fallu six mois de transition (durant laquelle je consommais encore principalement des légumes à fécule, du hummus) avant de plonger dans un jeûne (le masterfast, un jeûne très puissant sur lequel j’ai écrit un article) de 42 jours. Après ce jeûne, il a été plus facile de m’adapter à un régime sans mucus pendant 2 à 3 mois, le temps que la digestion reprenne doucement.
Les principes défendus par Walter Last
Dans son livre Healing foods, Walter Last aborde l’impact de la création de déchets dans le corps. Des résidus métaboliques tels que des débris de protéines (issus de la métabolisation des protéines), du mucus, des amats graisseux et des acides organiques sont créés dans le corps:
« de fins fragments de protéines obstruent la membrane basale par laquelle les nutriments se déplacent dans les cellules. De plus, de minuscules capillaires sanguins et des canaux lymphatiques se trouvent congestionnés, contribuant à un large éventail de maladies dégénératives. Le mucus provient du lactose (sucre du lait) dans les produits laitiers, du gluten (dans les produits du blé), des glucides raffinés, des œufs, des moisissures et des allergènes alimentaires. Les graisses brutes sont principalement formées à partir de cholestérol oxydé et d’acides gras polyinsaturés, de graisses hydrogénées et d’acides gras trans-, mais aussi par l’interaction de l’eau chlorée avec des huiles végétales. Cela conduit à une mauvaise circulation sanguine et obstrue les vaisseaux sanguins et lymphatiques. Il y a une accumulation d’acides organiques dans les tissus et une induction d’inflammations et de carences minérales. L’accumulation de déchets constitue un terreau favorable pour les microbes et les parasites. »
Lorsqu’il est confronté à un aliment difficile, le corps entre dans un état de stress : « le système glandulaire est amené à verser des hormones surrénaliennes dans le sang, ce qui est ressenti comme une stimulation. Finalement, le corps commence à avoir envie de cette stimulation tel un fixe, ce qui entraîne une dépendance à cet aliment. Après de nombreuses années d’utilisation d’aliments addictifs, le système glandulaire est affaibli et des stimulants plus puissants sont nécessaires (alcool, café, thé, tabac). En fin de compte, même ceux-ci ne produiront pas l’effet souhaité ou seulement pour des périodes de plus en plus courtes. Habituellement, la réaction d’alarme se produit dans la petite enfance, lorsque nous sommes initiés au lait de vache ou de soja. S’ensuivent des décennies d’allergies cachées avec des symptômes souterrains. Cependant, la capacité des glandes surrénales à produire suffisamment d’hormones anti-inflammatoires finit par s’épuiser et nous entrons dans une phase d’épuisement. L’adaptation aux allergènes se fait faible et un stress émotionnel avec des inflammations chroniques et généralisées grandit. »
Après avoir évité complètement un aliment allergène, on devient généralement hypersensible à cet aliment pendant une période allant de quelques semaines à plusieurs mois. Après cela, la sensibilité à l’aliment incriminé diminue progressivement: « En fonction de la gravité de vos symptômes initiaux ou de votre maladie dégénérative, cette durée peut s’étendre de quelques mois à plusieurs années. En fonction de la gravité et du mode de manifestation, nous pouvons distinguer 4 types d’allergies : allergiques addictives, cycliques, fixes et multiples. Une allergie provoquant une dépendance nous incite à manger notre nourriture préférée tous les jours sans quoi nous sommes menacés par des symptômes de sevrage. Par conséquent, nous avons un besoin impérieux de manger ou de boire pour nous sentir mieux. L’utilisateur n’a généralement pas conscience de sa dépendance et c’est pour cette raison que ce type d’allergie est également appelé allergie cachée ou masquée. Des réactions telles que l’asthme et le rhume des foins ne se produiraient pas si les muqueuses n’étaient pas déjà hypersensibles en raison d’allergies alimentaires sous-jacentes, d’une congestion du mucus et de carences en antioxydants. Le corps peut être désensibilisé aux réactions allergiques en utilisant régulièrement des alcalinisants (acides de fruits neutralisés avec de la poudre de dolomite), du MSM, un apport élevé en bioflavonoïdes, des carotènes et éventuellement des enzymes digestives. L’homéopathie permet également d’arrêter les réactions: liquéfier un échantillon de l’aliment allergénique, en diluer une partie avec 9 parties d’eau et agiter dans une bouteille ou un pot environ 40 fois. Reprenez 1 partie de ceci avec 9 parties d’eau et ainsi de suite jusqu’à ce que le processus de dilution soit terminé, à raison de quatre fois au total. Gardez ensuite 1 cuillerée à thé de la dernière dilution dans la bouche quelques minutes avant de l’avaler. Ensuite, faites 2 autres dilutions et gardez-en une cuillère à thé dans la bouche. Ne consommez pas d’aliments suspects plus d’une fois par semaine. »
Sur le caractère stimulant de la viande
« La viande stimule les glandes surrénales et le système nerveux sympathique, créant ainsi une tension. Les fruits ont l’effet inverse. Ils stimulent la libération d’insuline, qui neutralise l’effet des hormones surrénaliennes. Alors que les légumes, en particulier ceux qui contiennent beaucoup de chlorophylle, nous rendent plus détendus, les fruits nous rendent plus sensibles physiquement, émotionnellement et psychiquement. Les fruits et les légumes augmentent notre intuition. La viande rouge, en particulier, a un fort effet ancrant et constitue un outil substitut potentiel pour ceux qui sont hypersensibles, trop émotifs et ouverts aux influences psychiques ou occultes négatives. »
Sur les engrais et les nitrates
« Les aliments issus de l’agriculture biologique signifient qu’ils sont exempts de produits chimiques agricoles toxiques et ont été cultivés dans de bonnes terres sans utiliser d’engrais dans l’eau. Les engrais azotés, en particulier les nitrates, sont très nocifs. Dans une expérience scientifique, des poules ont été nourries de baies non fertilisées ou fertilisées avec des nitrates. Les poules nourries avec de grande quantité de baies fertilisées au nitrate sont mortes dans les trois jours. Celles qui n’ont reçu que de petites quantités de baies fertilisées ont pondu leurs œufs avec des parties manquantes dans les coquilles. Les poules nourries de baies non fertilisées ont conservé une santé et des œufs normaux. On peut se demander qu’est-ce qu’une consommation à long terme et à faible dose de ces aliments fertilisés produisent sur les humains ? »
Walter Last conseille de limiter la consommation d’ail principalement pour assainir le trajet intestinal ou vaincre une infection spécifique plutôt que pour relever les aliments dans les plats de tous les jours, en raison de ses effets néfastes sur les fonctions cérébrales. Il conseille aux personnes ayant un faible métabolisme en sucre de ne pas consommer de grandes quantités de sucre sur un estomac vide car cela entraîne une glycémie trop élevée, suivie de symptômes d’hypoglycémie. Il conseille également ces quelques règles de cuisson: En ajoutant de l’eau aux légumes après que l’eau ait commencé à bouillir, moins de vitamines seront détruites lors de la cuisson; Conservez et utilisez l’eau de cuisson; Cuisinez le moins longtemps possible; Rapidement stocker et garder au frais; Ne laissez pas les aliments acides en contact avec les surfaces métalliques; Ne faites pas cuire ce qui peut être commodément consommé cru; Ne pas faire frire ou chauffer les huiles ou les graisses.
Qu’en retenir ?
Ces propos peuvent paraître radicaux à première vue. Les écouter sans résistance demande de garder un esprit ouvert et de s’affranchir de nombreuses idées préconçues en matière d’alimentation (qui sont légions). De plus, qui est vraiment prêt à adapter son mode de vie à plein temps ? Trop souvent, nous désirons une recette miracle, une détox express pour pouvoir nous concentrer sur nos objectifs. Mes recherches m’ont amenée à découvrir que nous sur-estimons notre état de santé et que nous sous-estimons le temps dont notre corps a besoin pour se régénérer. Pesco-végétarienne depuis 13 ans, végan une année, ces régimes m’avaient permis de connaître un soulagement par rapport au régime de mon enfance et adolescence au sein du noyau familial (comprenant céréales, viande, produits laitiers et sucre), sans pour autant me permettre d’accéder à une réelle détoxification. A chaque pallier, la détoxification cellulaire recèle de nombreux trésors : elle est un terrain d’expérimentation pour une meilleure connaissance de soi et une souveraineté retrouvée en matière de santé.
Vivre sans mucus de nos jours
En ce qui concerne les mentors contemporains de la désintoxication cellulaire, je me suis rééduquée au cours des 18 derniers mois grâce à une recherche approfondie, y compris les vidéos en ligne et les livres du Doctor Morse, un médecin révolutionnaire qui traite de nombreux cas critiques dans sa clinique en Floride, les partages de Thad Cheatam, spécialiste en iridologie et en désintoxication qui s’est soigné de l’obésité et partage maintenant sa passion pour la santé (dans le groupe FB Journey to Wellville) et autres spécialistes en désintoxication et hygénistes. L’un de ses points forts est d’aborder l’aspect émotionnel lié à une détoxification profonde et graduelle. Car une fois la technique maîtrisée et les fonctionnements du corps bien compris, ce sont surtout les ressentis enfouis, refoulés aux confins du corps, qui remontent à la surface, avec l’opportunité pour nous de se libérer de leurs empreintes, un à un.
Voici dans ce lien la liste des aliments et leur production respective de mucus.
Quelques conseils d’Arnold Ehret
Ajouter du jus de citron aux fruits;
manger les fruits secs type noix avec des fruits séchés (et non frais car l’eau et les graisses ne se mélangent pas);
les fruits peuvent se mélanger avec céleris, laitues, carottes et betteraves crus. Si l’on ne supporte pas la variété de fruits crus, on peut la cuire : l’efficacité de guérison vitale des fruits frais peut être trop agressive dans un premier temps; pour un estomac en bonne santé : 2/3 de carottes crues râpées ou bien du céleri ou des betteraves avec 1/3 de bananes en tranches fines et quelques raisins secs;
pour dissoudre du mucus durci : préparer le jus et la pulpe de 4 citrons avec du miel;
bien poêlées, croustillantes ou cuites en chips sans la présence de graisse, les patates douces sont presque dépourvues de mucus. Elles valent mieux que les pommes de terre, qu’il vaut mieux cuire beaucoup pour en diminuer la production de mucus.préparer un bouillon en cuisant longuement différentes sortes de légumes et ne boire que le jus; ne consommer qu’un seul type de légume cuit par repas avec une salade crue par exemple.
limiter la quantité de liquide présente au cours d’un repas (consommer les soupes de manière séparée).
Durant un jeûne, moins vous buvez, plus le jeûne sera agressif.
Ressources
Le système de guérison du régime sans mucus d’Arnold Ehret, 2013, retrouvez le pdf gratuit ou l’audiobook en ligne Il existe une version annotée de ce livre adaptée à notre ère actuelle (en anglais) Prof. Arnold Ehret’s Mucusless Diet Healing System: Annotated, Revised, and Edited by Prof. Spira, 2014 + audiobook
Article écrit par Ariane, connue sous le nom d'Aria Persei.
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