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Les mécanismes du jeûne

Dernière mise à jour : 13 août



Introduction


Le jeûne est un principe de santé millénaire et à nouveau de plus en plus utilisé en occident, beaucoup par les naturopathes en France, et de plus en plus par la médecine en Europe.


C'est une technique simple à entreprendre. Il suffit simplement de ne pas manger durant 24 heures à plusieurs jours, voir plusieurs semaines, mais sous certaines conditions non coercibles d'entrée (vitalité suffisante, émonctoires bien ouverts, préparation et paliers alimentaires avant et après à respecter...).


Différents marqueurs physiques signent le bon fonctionnement d'un jeûne hydrique de plus de 3 jours (à l'eau uniquement) comme une langue chargée, une énergie assez haute dans la journée et des urines bien jaunes. Ces marqueurs marquent la bonne élimination provoquée par le jeûne et le maintien de l'énergie vitale.


Si le corps ne rentre pas correctement dans le jeûne, on appelle cela l'inanition, autrement dit la grève de la faim, l'organisme n'a pas la capacité de puiser dans ses réserves pour continuer à nourrir l'activité cellulaire.


Concrètement, comment cela se passe-t-il dans le corps ?


Le jeûne on l'a compris, c'est arrêter de manger, mais pour qu'un jeûne soit vraiment un jeûne, il faut que l'organisme soit capable d'entrer dans ce que nous appelons la phase de cétose. C'est à dire qu'il arrive à se nourrir de lui même.


Les différentes phases du jeûne :


  1. La phase postprandiale : le corps absorbe et digère les nutriments issus de la digestion de notre dernier repas qui viennent nourrir le système.

  2. La déplétition du glycogène : plusieurs heures après la fin du dernier repas, il n'y a plus de glucose issu de l'alimentation et le foie pour continuer à nourrir l'activité cellulaire vient puiser dans sa réserve de glycogène (une forme de glucose transformé et stocké par le foie) qu'il convertit en glucose.

  3. La phase de néoglucogenèse : une fois que les réserves en glycogène sont épuisées, le foie va produire du glucose à partir de sources non glucidiques : acides aminées, pyruvate, lactate, glycérol...

  4. La cétose : c'est l'étape de l'entrée en jeûne d'un point de vue biologique (entre 48 et 72 heures) : le foie commence à produire des cétones à partir des graisses qui deviennent la source d'énergie cellulaire, pour le cerveau et les autres organes.

  5. L'autophagie : littéralement : "cellule qui se mange elle-même". Cette phase est essentielle et explique la capacité nettoyante et régénérante du jeûne d'un point de vue santé : c'est ici que s'opère la guérison. En gros c'est le processus cellulaire qui permet aux cellules de dégager et recycler toutes les substances indésirables qui ont pénétré la cellules (protéines dégénérées, bactéries, toxines...).


Pour aller plus loin :


  • J'ai jeûné 14 jours : mon retour d'expérience : clique ici

  • Tout le monde peut-il se soigner par le jeûne ? : clique ici

  • Le jeûne : préparation et contre-indications : clique ici

  • Le jeûne de 24h00 est-il intéressant pour la santé ? : clique ici

  • 40 jours de jeûne encadré : témoignage : clique ici


L'autolyse : physiologie et mécanismes


Le jeûne, par le mécanisme de l'autolyse, libère les produits toxiques et les polluants stockés dans nos graisses, nos liquides et nos cellules, ce qui permet un nettoyage en profondeur de l'organisme et ce qui entraine une amélioration conséquente de la santé, si il est bien mené. Cela peut même être assez spectaculaire.

Les différentes phases de l'autolyse :


  1. On s'attaque d'abord aux déchets circulants dans nos liquides : le sang, la lymphe, le sérum.

  2. Ensuite, ce sera au tour des déchets stagnants dans les cellules.

  3. C'est au tour des kystes et fibromes qui sont emprisonnés dans les tissus en dehors de nos voies de circulation. Notre corps utilise et transforme aussi tout ce qui fait notre tissu conjonctif, tout ce qui n'est plus utile.

  4. Vient le tour des molécules chimiques (résidus de médicaments, pesticides, molécules industrielles présentes dans les produits de l'industrie agro-alimentaire etc...). Elles ne sont pas décortiquées avant, car elles demandent énormément d'énergie au corps, et que de toute façon il ne pourra pas les assimiler pour se nourrir. Elles seront donc directement mis en circulation afin d'être éliminées.


 

Article écrit par Adrien Ruet, praticien naturopathe, formateur et fondateur du site.


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