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Les articles

Insuffisance rénale et naturopathie : causes et solutions naturelles




Sommaire

  1. Quels sont les symptômes de l'insuffisance rénale

a. Symptômes associés

b. Complications

2. Le rein : un organe privilégié en naturopathie

a. Reins et foie : deux types de déchets éliminés

b. Les déchets cristalloïdaux

c. Synthèse des fonctions du rein

3. Les causes de l'insuffisance rénale

a. Diabète et hypertension artérielle : 2 causes principales

b. Les autres causes qui perturbent la micro-circulation sanguine des reins

4. L'insuffisance rénale chronique : une détérioration des cellules inéluctable ?

5. Les reins en médecine chinoise traditionnelle

6. Accompagnement de l'insuffisance rénale en naturopathie

a. Les mesures de contrôle à vérifier régulièrement en fonction de l'avancée de la maladie

b. Le jeûne court : un outil intéressant ?

c. On fait attention aux risques cardiovasculaires

d. Limiter les apports de phosphore et de potassium

e. Favoriser un sommeil de qualité

d. Synthèse

7. L'approche énergétique

8. La télomérase, un espoir de régénération des cellules rénales ?



L'insuffisance rénale est une maladie marquée par une difficulté des reins à filtrer les déchets provenant de notre sang. Elle peut être transitoire (si aiguë), ou chronique (IRC). Cette maladie touche aujourd'hui environ 6 millions de français (1) et on estime que 5 à 10% des français sont concernés par une maladie rénale pouvant conduire à une insuffisance rénale (9).


En 2020 l'insuffisance rénale chronique terminale, c'est à dire quand les reins perdent 85% ou plus de leur fonction (DFG inférieur à 15 ml/min), concernait plus de 90.000 personnes (2).


Le stade aiguë, si il est pris à temps, est généralement bien gérable. Si l'insuffisance rénale est chronique, elle est alors marquée par la progressive diminution de la capacité des reins à fonctionner correctement. En résulte la difficulté, puis l'incapacité, des reins à faire leur travail de filtration des déchets métaboliques (alimentaires, azotés) et poisons présents dans le sang.


Quels sont les symptômes de l'insuffisance rénale ?


En résulte différents symptômes associés (3) tels que :


  • fatigue anormale à l'effort, essoufflement (anémie)

  • pollakiurie (envie d'uriner fréquente +++)

  • urines foncées et troubles

  • nausées, vomissements, perte d'appétit

  • perte de poids

  • crampes musculaires

  • impatiences dans les jambes

  • gonflement des pieds, chevilles, jambes (rétention d'eau)

  • démangeaisons persistantes

  • mauvaise haleine

  • troubles du sommeil et somnolence


Complications :


Les reins ne faisant plus correctement leur travail, l'une des premières complications de l'insuffisance rénale est l'accumulation de déchets métaboliques dans le sang (acide urique, urée, créatinine...). Derrière, on voit se développer différents symptômes (3) associés tels qu'une acidose, des oedèmes (parfois au niveau des poumons), une surcharge des sels minéraux dans le sang (potassium, calcium, phosphore, sodium...) qui ne sont plus éliminés, pouvant entraîner des problèmes cardiaques, de l'ostéoporose, des troubles cardio-vasculaires, de l'anémie par manque d'EPO, des saignements par troubles de la coagulation, de l'hypertension artérielle par manque de sécrétion de rénine, des AVC...


Lors de la consultation en naturopathie, il y'aura des questions au sujet de la texture, couleur, odeur et qualité de l'urine. Par exemple, une urine qui mousse peut être le signe d'une concentration en albumine élevée (principale protéine de transport dans le sang), et donc potentiellement le signe d'une atteinte rénale.


Article complémentaire :


  • Qualité (odeur et couleur) de l'urine et santé en naturopathie (sémiologie) : clique ici


Le rein : un organe privilégié en naturopathie


En naturopathie, les reins sont des organes primordiaux que nous cherchons toujours à protéger et à soutenir. Ces organes d'élimination sont la pierre angulaire de ce que nous appelons l'homéostasie : c'est à dire l'équilibre de la qualité de nos liquides. En gros, ils permettent à notre organisme de faire sortir au dehors les déchets que nous accumulons en son sein.


Reins et foie, 2 types de déchets éliminés :


Les reins éliminent les déchets cristalloïdaux tandis que le foie élimine les déchets colloïdaux. Ces 2 types de déchets provenant majoritairement de ce nous ingérons, la nutrition semble être une approche intéressante pour éviter de sur-stimuler l'appareil urinaire.


Les déchets cristalloïdaux :


Pour reprendre la définition du naturopathe Christian Brun (4) : " Les cristaux ou substances cristalloïdales (...) proviennent d'un excès de produits azotés comme la viande, les abats, le gibier, le poisson, les fromages, le sucre, le soja, le café, le thé, le chocolat. Mais aussi le stress, les pensées négatives, les frustrations, la culpabilisation etc. La peau, les reins et les intestins éliminent les cristaux. " Donc en gros là, plus on évite ces co-facteurs, mieux nos reins se portent.


Synthèse des fonctions du rein :


  • gestion de la variation eau et sel dans le sang

  • régulation équilibre acido-basique

  • sécrétion de l'urine

  • nettoie le sang

  • joue un rôle dans la formation des globules rouges au niveau de la moelle osseuse (fabrication de l'EPO)

  • dégrade certaines hormones : insuline ou parathormone

  • sécrète la rénine : régule la pression artérielle


Les causes de l'insuffisance rénale



Diabète et hypertension artérielle, 2 causes principales :


Les 2 causes principales de l'insuffisance rénale chronique (IRC) sont le diabète de type 1 et 2 et l'hypertension artérielle (également une conséquence) qui provoquent tous les deux l'affaiblissement des veines rénales amenant le sang à destination des cellules spécialisées des reins (les podocytes) en charge de l'élimination de l'eau et de nos déchets métaboliques.


L'affaiblissement de ces petits vaisseaux sanguins entraine une destruction progressive des podocytes par privation d'oxygène. Leur nombre diminue progressivement et la captacité de filtration des reins baisse concomitamment.


Les autres causes qui perturbent la micro-circulation sanguine des reins (5) :


  • crohn (article ici)

  • polyarthrite rhumatoïde

  • maladie de Berger

  • excès de cholestérol sanguin

  • obésité

  • glomérulonéphrites primitives

  • tabagisme (+++)

  • pyélonéphrites chroniques

  • ADPKD

  • chimiothérapie

  • certains antibiotiques pris au long court

  • certains médicaments pour l'hypertension artérielle

  • lithium sur longue durée et d'autres médicaments néphrotoxiques que nous verrons plus loin


L'insuffisance rénale chronique, une détérioration des cellules inéluctable ?


Je rappelle que l'insuffisance rénale peut être transitoire ou chronique. Si elle est transitoire, elle est dite réversible. Généralement, elle peut être provoquée (6) par une septicémie, une intoxication médicamenteuse, un calcul rénal, une tumeur, un adénome prostatique ou les causes que nous avons vu plus haut.


(Source 7)


Sourde au début, lente et progressive sur des mois voir des années, l'insuffisance rénale chronique est considérée comme irréversible par la médecine. Pourtant certaines études (1) montrent qu'il serait possible qu'une enzyme, la télomérase, favorise les mécanismes de régénération cellulaire au niveau des reins lorsqu'elle est stimulée.


Les reins en médecine chinoise traditionnelle


Considérés comme la "racine de la vie", les reins en MTC (médecine chinoise traditionnelle) sont associés à l'énergie Yin, celle de nos calmes intérieurs et de l'obscurité. Ils sont le siège du Qi (énergie vitale) et du jing (énergie primordiale qui nourrit la croissance et le développement). Ils se rechargent au contact de moments simples, sans stress, et sont liés à la qualité de notre sommeil qui reste un moment privilégié de recharge.


Les reins aiment la chaleur et toute déperdition entraine un stress qui, si il est prolongé, peut baisser leur énergie.


Les émotions qui vont fatiguer et perturber les reins sont la peur, le stress, les angoisses et les chocs émotionnels, qui peuvent se manifester selon la MTC par des insomnies, une bouche sèche, des rougeurs aux pommettes et de l'agitation mentale. À mon sens, en parallèle d'un accompagnement en naturopathie, il est primordial de se faire accompagner en psychothérapie ou en psycho-énergie afin de soutenir le corps par la libération de l'émotionnel.


En tant que "racine", une baisse d'énergie au niveau des reins pourra se manifester par un manque de volonté et de motivation. Ce centre névralgique de l'organisme selon la MTC gouverne l'eau, se manifeste dans les cheveux, soutient le cerveau, les poumons et les os.


Et on le voit chez les personnes atteintes d'une insuffisance rénale chronique la perte de masse, la perte de densité osseuse, la perte de la clarté de la peau, avec une forme de sécheresse qui s'installe.


Accompagnement de l'insuffisance rénale en naturopathie




Sommaire

  1. Les mesures de contrôle à vérifier régulièrement en fonction de l'avancée de la maladie

  2. Le jeûne court : un outil intéressant ?

a. Les limites du jeûne dans l'insuffisance rénale chronique

3. On fait attention aux risques cardiovasculaires

4. L'anémie dans le cadre de l'insuffisance rénale chronique (IRC)

5. Limiter les apports de phosphores et de potassium

a. Le phosphore

b. Le potassium

6. Favoriser un sommeil de qualité

a. Causes multiples

b. L'approche naturopathique

7. Synthèse



La première chose à faire est de s'occuper des pathologies sous-jacentes afin de couper les facteurs déclenchants ou aggravants de l'insuffisance rénale sur le plan physique On se réfère aux maladies susmentionnées dans l'article : diabètes et hypertension artérielle + les autres co-facteurs indiqués. Il est évident ici que un naturopathe n'est pas habilité et compétent pour vous soutenir seul. La médecine de l'hôpital est incontournable et la naturopathie aura pour rôle de soutenir les reins et de réduire au maximum les facteurs déclenchants de l'IRC.


  1. Les mesures de contrôle à vérifier régulièrement en fonction de l'avancée de la maladie :


  • la tension artérielle : elle doit être maintenue en dessous de 140/90 mmHg.

  • le taux de créatinine : déchet produit par le fonctionnement des muscles et éliminé par les reins : entre 0,8 à 1,3 mg/dL pour les hommes et entre 0,6 à 1,1 mg/dL pour les femmes. Quand ca descend, c'est bon signe !

  • le taux d'albumine : protéine présente dans le sang qui sert à retenir l'eau et n'est normalement pas filtrée par les reins, car trop grosse. La baisse de sa quantité dans le sang est signe d'une défaillance rénale : entre 145 et 250 mg/l.

  • dosage des électrolytes : dans l'insuffisance rénale on peut avoir des taux bas ou excessifs.

  • la numération sanguine : on le fait surtout pour surveiller le taux d'hémoglobine et donc l'anémie.

  • Attention aux médicaments néphrotoxiques (abiment les reins) : c'est le cas des AINS et de certains antibiotiques, des IPP (10)...



2. Le jeûne court : un outil intéressant ?


Le jeûne court, par exemple celui de 24 heures à l'eau 1x/semaine, est un outil que je peux conseiller dans le cadre de l'insuffisance rénale chronique pour venir renforcer les reins, car il permet de mettre au repos le système urinaire, car il y'a moins de déchets dans le sang provenant de la dernière digestion (même si attention à la protéolyse*). Je rappelle ici que l'urine c'est du sang filtré de ses déchets et que les reins ont pour fonction de filtrer le sang.


* Dégradation des protéines en substrats pour l'activation de la néoglucogénèse et de la cétogenèse.


Il ne faut pas dépasser le jeûne de 24 heures, sans l'avis de votre naturopathe ou de votre médecin, car il ne faut pas dépasser les stades de cétose (moment où l'organisme se nourrit de nos graisses) et d'autolyse (nettoyage cellulaire provoqué par la cétose) (48-72 heures) qui vont stimuler les reins. Donc attention à la balance entre repos et sur-sollicitation.


Les limites du jeûne dans l'insuffisance rénale chronique :


Au cours du jeûne, les reins vont être sollicités différement qu'en période de digestion. L'organisme, pour pallier le manque d'apport par l'alimentation, va s'adapter en créant de nouvelles routes énergétiques comme la cétose. Dans le cadre d'une IRC, ce qui pose problème c'est surtout la protéolyse, que j'ai évoqué plus haut. Elle est plus forte sur les premiers jours du jeûne. Cela induit la production d'urée, avec en conséquence une urine beaucoup plus chargée, et donc des reins qui sont plus sollicités. Le jeûne de 24/32 heures est intéressant, mais vraiment à moduler en fonction des cas.


Articles conseillés :


3. On fait attention aux risques cardiovasculaires



Les troubles cardiovasculaires (comme l'hypertension, les cardiopathies, l'insuffisance cardiaque, les artérites...) constituent un risque élevé chez les patients atteints d'une insuffisance rénale chronique (11).


Dans l'article Risque cardiovasculaire dans l’insuffisance rénale chronique (11), nous pouvons lire : " Toute modification des conditions circulatoires, quelle qu’en soit la cause (modification de résistances artérielles systémiques ou locales, défaillance cardiaque, anémie), induit des altérations touchant à la fois la filtration glomérulaire, l’homéostase et les différents processus d’élimination des déchets de l’organisme ".


En naturopathie, on va travailler sur :


  • arrêt du tabac et du café (article)

  • le surpoids : diététique, nutrition (attention aux mauvaises graisses)

  • l'activité physique

  • favoriser les bons apports en acides gras essentiels (oméga 3)

  • les plantes : ex : la vigne rouge (tonique veineux, réduit l'hypertension et augmente la résistance de la paroi des artères), le cassis (agit sur l'hypertension artérielle, favorise la circulation du flux sanguin), l'ail (prévention de l’athérosclérose) ...

  • On peut utiliser le magnésium qui soutient la régulation artérielle

  • On va utiliser des techniques comme le bain dérivatif, l'eau froide, le jeûne... pour venir soutenir la circulation sanguine, renforcer les veines et les artères


Compléments conseillés :


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4. L'anémie dans le cadre de l'insuffisance rénale chronique (IRC) :


Généralement dans le cadre de l'IRC, elle résulte d'une réduction de production d'EPO (stimule la production des globules rouges) par les reins et non d'une carence liée à l'alimentation (fer, B12). Cette anémie dite hypoproliférative provoque une augmentation du débit cardiaque et de la fréquence cardiaque (état circulatoire hyperdynamique) qui constitue un facteur prédisposant à la formation de plaque d'athérome (gras) sur la paroi des artères (artériosclérose et ensuite athérosclérose). Ici, la simple supplémentation ne fonctionnera pas. À l'hôpital on peut vous proposer des injections d'EPO (ex : érythropoïétine recombinante) + supplémentation fer. Ici, je vous conseille d'éviter le tardyferon qui a une composition pas terrible avec souvent des effets secondaires au profit d'un fer de type plus naturel.


J'aime bien le glycinate de fer, qui est doux et qui est bien assimilé. Par exemple celui du laboratoire Sunday natural (10% sur tout le laboratoire avec le code : ADRIEN10) : clique ici


5. Limiter les apports de phosphore et de potassium


Le phosphore :


Dans le cas de l'insuffisance rénale, les reins ont du mal à éliminer certains éléments présents dans notre sang comme c'est le cas du phosphore et du potassium. Une accumulation trop élevée de phosphore dans le sang entraîne des dépôts de calcium dans les vaisseaux, les poumons et le coeur. La calcification des vaisseaux favorise leur perte de souplesse par épaississement, ce qui favorise l'athérosclérose (accumulation de graisses (athérome) sur la paroi des artères) : facteur prédisposant aux troubles cardiovasculaires.


On va chercher à limiter les apports riches en phosphore tels que :


  • chocolat

  • bière

  • lait

  • abats

  • sardines

  • légumes secs

  • fromage


Le potassium :


On doit régulièrement vérifier la teneur du sang en potassium. Minéral indispensable à notre santé (maintient pression sanguine normale, soutient le système nerveux et les muscles), il devient dangereux pour le coeur si son taux dans le sang est trop élevé.


On va chercher à limiter les aliments riches en potassium (12) tels que :


  • pêches

  • prunes

  • pruneaux

  • abricots

  • mangues

  • bananes

  • kiwis

  • fruits secs

  • haricots rouges et blancs

  • avocats

  • pommes de terre et patates douces (ou bien les faire tremper)


6. Le sommeil :



Le sommeil peut rapidement être impacté dans une IRC et c'est également la base que l'on doit protéger pour soutenir la réparation des reins. Sans un sommeil de qualité, pas de réparation possible.


Dans l'IRC, on remarque une prévalence d'insomnie, de somnolence diurne (14) ou de troubles du sommeil, qui impactent ceux qui en souffrent suffisamment pour parler d'une augmentation des morbidités cardiovasculaires et de la mortalité chez les patients dialysés (13).


Les causes sont multiples (14) :


  • Facteurs liés au traitement : altération de la température corporelle (dialyse et perturbation rythme circadien), anomalie de la sécrétion de mélatonine, médicaments comme les bêtabloquants et bendoziadépine

  • Facteurs psychosociaux : stress organisationnel, dépression, anxiété...

  • Facteurs liés à la maladie : carence en fer, urémie (concentration de l'urée dans le plasma), acidose chronique, surcharge hydrique


L'approche naturopathique :


Si besoin, on peut venir supplémenter en mélatonine si défaut de production, utiliser des plantes sédatives contre le stress comme la mélisse, des plantes anxiolytiques comme l'escholtzia, des plantes relaxantes comme la valériane...


On peut venir supplémenter en fer en soutien aux injections d'EPO et vitamine C (favorise l'absorption du fer).


On peut utiliser des techniques de relaxation comme la cohérence cardiaque.

Le bain dérivatif : c'est une technique de détente et de thermorégulation pour dormir quand on a trop chaud : vraiment adapté !


Je conseille d'éviter toute activité physique au moins 4 heures avant l'heure du coucher, de prendre le soleil (pour le rythme veille-sommeil) tous les matins dès que possible, d'aller marcher régulièrement dans la journée pour se dépenser, on évite les gros repas le soir et on mange le plus tôt possible, on évite au maximum les écrans et on favorise la lecture sur papier.


Compléments conseillés :


Les liens vers lesquels je vous renvoie sont des laboratoires éthiques et surtout de grande qualité (Sunday natural qui est un laboratoire allemand reconnu et l'Herboristerie de Paris qui est une institution en France).

Vous avez 10% de réduction avec le code : ADRIEN10 chez Sunday natural et 10% de réduction avec le code : adrien sur l'Herboristerie de Paris.


Demandez conseil auprès de votre médecin et de votre naturopathe avant la prise des compléments.



Évidement, pas d'alcool, de cigarettes et de café dans le cadre d'une insuffisance rénale !


Pour les personnes sous dialyse, je vous conseille cette excellente thèse (ici) du dr. Lordache Irène.


7. Synthèse :


On vient travailler sur l'alimentation et la qualité de vie de manière générale aussi bien le physique que le psycho-émotionnel, ainsi que sur les risques prédisposants, les co-facteurs de l'insuffisance rénale, que les effets secondaires des traitements allopathiques.


La naturopathie dispose d'un grand nombre de techniques et d'outils pour soutenir et soulager les reins, elle représente une approche complémentaire à mon sens particulièrement nécessaire à l'IRC.


L'approche énergétique



Dans le cadre de mon activité, je travaille main dans la main avec différents professionnels de santé, aussi bien des médecins, des ostéopathes, des chiropracteurs, des énergéticiens, des masseurs, refloxogues, rebouteux, magnétiseurs, dentistes, sophrologues... La liste est longue. Ici je vous partage la vision de Nathalie Marin (site ici), une collègue thérapeuthe psychocorporelle et en soins esseniens dont j'estime beaucoup le travail et les compétences.


Nathalie Marin :


" Les insuffisances rénales chroniques ont une origine profonde (et  bien souvent inconsciente) en lien avec un stress bien particulier. De plus, comme beaucoup de maladies chroniques, elles révèlent régulièrement une origine karmique. Cette histoire du passé est toujours en lien avec la peur.


Sur le plan énergétique, les reins sont liés au chakra racine de par la position des surrénales, qui distribuent une énergie liée à l’ancrage et la sécurité dans le corps éthérique. Dans le cas qui nous intéresse, le chakra racine se trouve souvent fortement désorganisé à cause de l’insécurité du patient. Les reins qui filtrent la peur se retrouvent complètement saturés et ne peuvent plus fonctionner correctement.


De par leur position dans le corps physique, les reins sont aussi liés au chakra sacré (situé juste au dessus  du pubis), qui lui distribue l’énergie en lien avec la relation aux autres ( sexualité, créativité, relations sociales...). Il gère aussi tout ce qui est liquide dans le corps.


Ainsi, dans le cas des insuffisances rénales, nous pouvons très souvent constater une peur intense et répétée dans la durée, parfois depuis toujours, qui est en lien avec une forme de responsabilité liée aux proches de la personne. La personne, en essayant de prendre sur elle beaucoup trop de responsabilités, se faisant souvent « sauveur », est  capable de garder pour elle un stress énorme. C’est la peur (article)  qui en découle qui va complètement dérégler le chakra racine et à terme bloquer les reins. A la lecture de l’aura, une forme-pensée* alimentée par la peur est très souvent observée. (voir le livre « les formes pensées, les messagères de l’âme »).


Même si lors de l’entretien avec le patient nous pouvons remonter à une cause, souvent très tôt dans l’existence, qui déclenche cette insuffisance, il est très courant que cette forme-pensée soit déjà présente dans l’histoire de l’âme de la personne. Lors d’une vie passée, la personne a souvent vécu une histoire où elle a ressenti une forte culpabilité car elle a eu la sensation de ne pas s’être occupée correctement de ses proches. Qu’elle les ait abandonnés, délaissés ou autre, elle est repartie dans le monde de l’âme avec cette cicatrice.


Elle a ensuite désiré réparer cette souffrance en se promettant d’être responsable pour les personnes qu’elle aime dans sa prochaine incarnation. Ce qui me permet d’affirmer cela, c’est l’aspect « chronique » de cette maladie. En effet, il m’est très rapidement apparu que les maladies dites chroniques ont un sens bien particulier dans le chemin de vie que l’âme a choisi d’expérimenter en s’incarnant.


Qu’a-t-elle choisi dans le cadre des insuffisances ?


Elle a clairement émis le souhait d’utiliser cette incarnation pour essayer définitivement de trouver une réponse à  cette culpabilité. Il est d’ailleurs courant d’observer plusieurs tentatives sans succès lors des vies suivantes. Et donc, l’âme va décider de taper plus fort ... Elle va faire en sorte que cette maladie devienne chronique pour empêcher la personnalité incarnée de  passer à coté de l’expérience.


Lors de la thérapie, le " but du jeu" est de faire en sorte que la maladie « s’endorme » et ne provoque plus de crises. Pour cela, il est important de prendre le temps d’identifier la forme-pensée d’une part et aussi de porter toute notre attention sur la peur qui l’alimente. N’oublions pas que c’est la peur qui sature littéralement les reins. Sur le plan énergétique, un soin spécifique existe dans les soins esséniens (ici). Il tient compte aussi bien du dérèglement énergétique qu’il apporte un soutient à l’histoire de l’âme. 


Avec un peu de temps et de patience, il arrive régulièrement à la fin de la thérapie que le patient réponde au souhait de son âme et découvre la réponse à cette peur, ainsi que la clé du pardon vis à vis de sa culpabilité. Si, sur son parcours, il réussit à modifier sa posture vis à vis de la notion de responsabilité, alors la maladie « dormira ».


* forme-pensée : phénomène énergétique créé lors d’émotions très fortes et répétées qui engendrent des croyances limitantes. Elles ne sont pas nos ennemies. Elles sont le fruit de notre création et, comme un instantané, nous montrent le chemin vers soi. Malheureusement, la plupart d’entre nous ne savent pas écouter ces messagères et pensent que ce qui nous arrive est dû au « hasard » ou à la malchance. » "


La télomérase, un espoir de régénération des cellules rénales ?


Les travaux (15) (1) de la chercheuse Marina Shkreli sur l'enzyme télomérase et les cellules progénitrices sembleraient indiquer que certaines cellules rénales ont la capacité de se renouveler. Les reins auraient la capacité de se régénérer de manière intrinsèque modulés par la télomérase sans pour autant avoir la capacité de le faire suffisamment pour contrer la perte des podocytes. Actuellement en cours de recherche, ses travaux pourraient ouvrir la voie à des approches de médecine régénérative.


Nous pouvons lire sur le site objectif reins santé (16) :

" La télomérase est une enzyme aujourd’hui bien connue dans les processus liés au vieillissement. Elle assure la stabilité des extrémités des chromosomes, sans lesquelles les cellules meurent. Elle joue aussi un rôle dans les processus de cancérisation puisqu’elle favorise l’évolution tumorale lorsqu’elle est surexprimée. Mais selon certains chercheurs, cette dernière aurait également des fonctions annexes, dites « non canoniques ». L’équipe du Professeur Marina Shkreli semble en avoir décrit une nouvelle : la modulation de la régénération de certaines cellules rénales. Sa surexpression stimulerait le renouvellement des podocytes, des cellules en charge de régir la filtration rénale, qui, la plupart du temps, sont détruites dans l’insuffisance rénale. "
" La surexpression transitoire de la télomérase stimulerait le renouvellement des podocytes et son absence empêcherait leur régénération. L’ensemble de ces résultats suggèrent donc que le rein aurait des capacités de régénération intrinsèques, mais celles-ci sont naturellement insuffisantes pour compenser la perte de podocytes en cause dans l’insuffisance rénale. "

 

Sources :

  1. https://www.inserm.fr/actualite/les-cellules-renales-pourraient-se-regenerer/

  2. https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/article/maladie-renale-chronique

  3. https://www.vidal.fr/maladies/reins-voies-urinaires/insuffisance-renale-chronique/symptomes-complications-diagnostic.html

  4. Le grand livre de la naturopathie, Christian Brun, editions Eyrolles

  5. https://www.vidal.fr/maladies/reins-voies-urinaires/insuffisance-renale-chronique/causes-prevention.html

  6. https://www.inserm.fr/dossier/insuffisance-renale/

  7. Haute Autorité de Santé, Guide du parcours de soins – Maladie rénale chronique de l’adulte (MRC), 2021)

  8. https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/maladie-renale-chronique/traitement

  9. https://objectifreinsante.org/5-conseils-pour-prendre-soin-de-ses-reins/

  10. https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-des-reins/que-faire-pour-preserver-ses-reins-337539

  11. https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2003/revue-medicale-suisse-2427/risque-cardiovasculaire-dans-l-insuffisance-renale-chronique

  12. https://fondation-du-rein.org

  13. https://www.em-consulte.com/revue/NEPHRO/presentation/nephrologie-therapeutique

  14. https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2012/revue-medicale-suisse-330/troubles-du-sommeil-chez-des-patients-presentant-une-insuffisance-renale-chronique

  15. https://www.frequencemedicale.com/medecine_generale/actualites/8150-Insuffisance-renale-l-espoir-de-la-regeneration-des-cellules-renales

  16. https://objectifreinsante.org/la-regeneration-des-cellules-renales-un-espoir-pour-lavenir/



 



Article écrit par Adrien Ruet, praticien naturopathe, formateur et fondateur du site.


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Mes remerciements à Nathalie Marin pour la participation à l'article sur la rédaction de la partie sur l'approche énergétique de l'insuffisance rénale chronique.


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